Séjour où des corps vont cherchant chacun son alcoolisme. Assez insurmontable pour permettre de vasouiller en vain. Assez restreint pour que toute dépression soit vaine. C'est l'intérieur d'un écroulement abrutissant ayant cinquante mètres de pourtour et seize de haut pour la fumée. Morosité. Sa débâcle. Son narcotique. Son anorexie comme si les quelques quatre-vingt mille centimètres carrés de la maladie totale émettaient chacun sa ruine. Le fantôme qui l'agite. Il se décourage de loin en loin tel un détritus sur sa fin. Tous se biturent alors. Leur remords va peut-être finir. Au bout de quelques secondes tout pleure.
Bidouille (Nordmann)
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